Bureau du directeur indépendant de l’examen de la police (BDIEP) a publié aujourd’hui le Rapport de l’examen systémique concernant le sommet du G20, qui présente une analyse approfondie des questions qui ont fait l’objet de plaintes du public contre la police durant le sommet du G20 tenu à Toronto en juin 2010.
« Les événements qui se sont produits au cours de la fin de semaine du sommet du G20 se sont soldés par les plus grandes arrestations massives de l’histoire du Canada et ont eu de profondes répercussions non seulement sur les citoyens de Toronto et du Canada en général, mais aussi sur la confiance du public envers la police. Ce rapport fournit un compte rendu complet et équilibré des événements entourant le sommet du G20. J’espère que les recommandations que j’ai formulées constituent un guide qui permettra d’améliorer l’interaction entre le public et la police pendant les prochaines protestations et de renforcer la confiance à l’égard de la police et du maintien de l’ordre. »
– Gerry McNeilly, directeur indépendant de l’examen de la police
Le rapport de 300 pages examine la planification et la mise en œuvre de l’opération de sécurité pendant le sommet du G20. Il aborde les incidents dans le cadre desquels des protestations à grande échelle et des interactions ou des affrontements avec la police ont eu lieu, accompagnés de la chronologie des événements et d’analyses des problèmes qui se sont produits à Queen’s Park, sur l’Esplanade, à l’édifice du Graduate Students’ Union de l’Université de Toronto et à l’angle de la rue Queen et de l’avenue Spadina, ainsi que les interpellations et les fouilles qui sont survenues. Le rapport se penche également sur la planification et
l’exploitation du centre de détention.
Le directeur indépendant de l’examen de la police a constaté que, bien que la grande majorité des agents de police se soient acquittés de leurs fonctions de manière professionnelle, certains ont ordonné ou effectué des arrestations sans motifs raisonnables, ont eu recours à une force excessive, ont outrepassé leurs pouvoirs lorsqu’ils ont interpellé et fouillé des personnes sans justification légale et ont omis de prendre les mesures adéquates pour régler les problèmes au centre de détention.